Le curé de Montsoult

Le Père Charles Roboam, aujourd’hui âgé de 50 ans, est une figure marquante du diocèse de Pontoise. Son parcours de vie, riche et inspirant, témoigne d’une vocation tardive mais profondément ancrée dans une foi vivante et un engagement indéfectible auprès des plus démunis.

Originaire des Abymes, en Guadeloupe, il a grandi sur cette île avant de rejoindre la métropole.

Bien avant d’envisager la prêtrise, Charles Roboam a travaillé plusieurs années dans les aéroports parisiens, un chemin ordinaire pour un homme qui allait pourtant répondre à un appel extraordinaire à l’âge de 35 ans.

C’est au contact des sœurs de Mère Teresa, aussi bien en France qu’en Inde, que Charles Roboam a découvert le visage du Christ dans les pauvres, les exclus, les oubliés de la société. Ce fut là le point de départ de son discernement, un cheminement intérieur qui l’a conduit à accepter ses propres pauvretés pour les offrir à Dieu. Son témoignage vibrant rappelle que « rencontrer le Christ dans les pauvres, c’est aussi accepter de se rencontrer soi-même, dans nos fragilités, et de se laisser guérir par l’amour du Seigneur ».

Ordonné prêtre le 24 juin 2012 à la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise, le Père Roboam devient une figure spirituelle incontournable du Val d’Oise.

Lors de cette célébration en présence d’une communauté diocésaine vibrante et nombreuse, il reçoit la confiance de ses pairs et la mission de servir comme vicaire à Notre-Dame de Lourdes d’Argenteuil. Mais son ministère ne s’arrête pas à une simple affectation paroissiale.

En tant qu’aumônier à la maison d’arrêt d’Osny, il continue d’incarner l’Évangile auprès de ceux que la société marginalise, fidèle à son engagement envers les plus faibles.

Son parcours

Après une année de propédeutique à la Maison Saint Augustin à Paris, il entre au séminaire Saint Sulpice à Issy-les-Moulineaux. Son ordination diaconale en 2011, sous le regard bienveillant de Mgr Riocreux à Osny, se déroule dans une ambiance marquée par la simplicité, la prière et la chaleur humaine.

Ce moment symbolique, vécu en la fête de Sainte Thérèse de Lisieux, a ancré encore plus profondément sa mission : suivre la « petite voie » de la sainteté à travers un service humble et dévoué.